Vierzon, vendredi soir 19h. J’ai quitté Limoges. Je
téléphone au 115 pour voir s’ils avaient un coin pour dormir. Ils m’ont dit
qu’il n’y avait rien sur la ville et que Bourges était saturé. Ils m’ont
orienté vers d’autres territoires : Tours, Blois ou plus largement en
Indre-et-Loire...
Alors j’ai dormi dehors, à côté de la gare. Sur le bitume.
Avec mon sac de couchage. Il pleuvait et il y avait du vent. C’est là que tu
vois que c’est un sac de couchage de l’armée, le vent ne passait pas. J’ai dû
me coucher vers 1h du mat et plier mon couchage vers 6 h moins le quart.
Et
j’ai commencé à tourner dans la ville. J’ai rencontré René, 47 ans, 25 de rue. Il est aujourd’hui en appartement relai depuis un an. Pour pouvoir voir
son fils de 12 ans placé. On a causé une petite demie heure mais j’ai promis d’aller
le revoir. J’avais décidé de descendre sur Bourges
Accueilli par
@nickopompons
J’y suis arrivé samedi matin (15 mn de train). J’ai étéaccueilli par @nickopompons. Il m’a hébergé pour 2 nuits. Je suis allé à la
Boutique Solidarité (BS) de Bourges, qui est ouverte le dimanche (10h-19h). On
devait être 7 personnes, dont 4 femmes.
J’ai atterri chez Nicolas grâce à @KarenLesEtoiles. Elle a
contacté Nico par Tweet en lui disant que j’arrivais sur Bourges, il a tout de
suite proposé de m’héberger pour la nuit. C’est sympa de sa part, même si je
n’étais pas forcément à l’aise vu que son appartement est petit et qu’avec lui,
Alexandria sa compagne, sa petite fille de 9 mois et ses 4 chiens…
Lundi, David est descendu de Paris pour qu’on se rencontre à
trois, Nico, lui et moi. Il a sorti le micro donc il devrait bientôt mettre du
son en ligne. J’ai pu aussi faire la connaissance de Claudy le patron de la BS.
J’ai reçu un super accueil. Comme la veille. Il m’a même spontanément proposé
de dormir à l’accueil de nuit et a parlé à sa secrétaire pour qu’elle fasse le
nécessaire…
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