Patrick a passé une nuit blanche dehors dans la nuit de vendredi à samedi près de la gare de Toulouse. Sans téléphone (chargeur perdu). Alors il a noté ses états d'âme du moment sur papier qu'il nous a lu ce matin au téléphone et que nous avons retranscrit pour lui...
"Depuis mon arrivée mercredi à Toulouse, rien ne va, ou plutôt
tout va de travers. Vais essayer de le prendre dans l’ordre. Mercredi rencontre
avec @seselapero, Sérine. Personne intéressante. Par son histoire, par son
parcours et par son combat. Aujourd’hui, pour retrouver un peu de liberté
qu’elle n’a plus, à cause de son Olivier, jaloux, possessif, bref elle me
semble prisonnière, étouffée. Ensuite le 115, l’Escale. J’ai dormi deux nuits
ici, crad, dégueulasse, immonde. Ensuite j’ai eu la perte de mon chargeur. Je
pense à mes trois drôles en train de s’inquiéter (@KarenLesEtoiles, @zebulonlon
et « La cousine », ndlr). La fatigue accumulée que je n’arrive pas évacuer.
Aux emmerdes de Séverine que je subis avec elle même indirectement, à cette
jeunesse que je vois d’asseoir alcoolisée, mal dans sa peau. Combien vont venir
grandir la liste des SDF et combien vont pouvoir dire : « je suis
heureux dans ma vie ». Il est 1h50 du matin et il fait encore 8° au
thermomètre."
Patrick
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